Il y a quelques semaines, j'ai visité la prison du Pontet, à Avignon. Nous y avons appris que des surveillants avaient été agressés pendant la visite. Mme Lechanteux l'a souligné : cela se passe tous les jours dans nos prisons. Prenons l'exemple du centre de détention de Salon-de-Provence, proche de ma circonscription. Il y a une semaine, les surveillants ont été agressés à coups de chaises. Mi-juin, deux surveillants ont été blessés, dont une surveillante ébouillantée. Ma collègue a cité le surveillant victime d'une fracture de la mâchoire : il est défiguré et l'agression a entraîné soixante jours d'incapacité totale de travail (ITT). Le 8 avril, lors d'une tentative d'évasion au retour du tribunal, un détenu a mordu un surveillant en tentant de lui arracher son arme.
Il faut prendre en considération l'insécurité qui règne dans les prisons ; c'est un problème que vous devez résoudre. Cela nécessite la création d'établissements spécifiques, adaptés au profil des détenus, en particulier lorsqu'ils sont radicalisés, violents ou qu'ils souffrent de troubles psychologiques. Le personnel de l'administration pénitentiaire, qui veut que nous assurions sa sécurité, le demande.