Lorsque le préfet du Val-d'Oise, mon département, a décidé de s'opposer à la tenue d'une marche en mémoire d'Adama Traoré à Beaumont-sur-Oise et à Persan, qu'une autre, organisée à Paris, a, elle aussi, été interdite, ils ont considéré qu'y participer n'était pas illégal. Un comble pour des élus dont la fonction est de construire la loi !
À croire que nos collègues ne veulent assumer aucune responsabilité mais cherchent à faire monter la tension et à soutenir la violence. C'est oublier que la mairie de Persan a été incendiée, son centre communal d'action sociale et son poste de police municipale saccagés. C'est une commune meurtrie qui a besoin de panser ses plaies et surtout pas de subir de nouvelles échauffourées.