Je connais les interrogations, et parfois les réserves, qui ont été exprimées à ce sujet. Je crois que, pour y répondre, il faut sortir des faux débats et des caricatures : inciter les actifs à retrouver un emploi plus rapidement quand de nombreuses opportunités existent, ce n'est pas jeter l'opprobre sur eux, ce n'est pas les culpabiliser, ni alléguer que certains profitent du système ; je n'ai jamais prétendu cela et je ne le prétendrai jamais. En revanche, j'entends certains parlementaires défendre un droit à la paresse, à une société sans travail : ce n'est pas ma conception de la société, ni ma conception du travail.