J'ai consulté vos réponses au questionnaire et votre lettre de motivation, mais je n'y ai pas trouvé le mot sobriété. C'est pourtant un volet primordial dans le rapport « Transition(s) 2050 » publié par l'Ademe, que vous souhaitez présider. À Capvern, dans ma circonscription, l'Ademe finance à 50 % un projet d'agrivoltaïsme sur 55 hectares de terres agricoles communales, alors que des alternatives existent sur du bâti. À Lannemezan, elle abonde de 13 millions d'euros la construction d'une chaudière alimentée par des déchets – tout cela pour produire de l'hydrazine, qui va finir dans des centrales nucléaires ou des produits phytosanitaires. Le principal défi n'est pas celui du changement des modes de vie ou de l'acceptabilité citoyenne, comme vous l'écrivez dans vos réponses, mais plutôt celui du changement de mode de production, donc de la sobriété, pour répondre à des besoins humains réels. À partir de là, vous verrez que les gens accepteront la transition écologique.
Que comptez-vous faire pour que les financements de l'Ademe alimentent des projets de transition écologique et ne soient pas une simple aubaine pour les multinationales ?