La loi Aubry de 2001 impose en effet à l'éducation nationale l'organisation d'au moins trois séances annuelles consacrées à l'information et à l'éducation à la sexualité dans les écoles, les collèges et les lycées. Or les résultats ne sont pas à la hauteur. D'après un récent rapport du HCEFH, les élèves n'ont pu bénéficier, en moyenne, que de 2,7 séances au cours de leur scolarité, soit à peine 13 % des vingt et une séances obligatoires. De plus, l'enseignement délivré paraît en décalage avec leurs besoins, mais sans doute la saisine du Conseil supérieur des programmes permettra-t-elle d'améliorer la situation. Ne serait-il pas temps d'imposer une obligation de résultat à l'éducation nationale sur ce point crucial ?
D'après un autre rapport du HCEFH, 88 % des personnels de l'académie de Lyon déclarent n'avoir jamais reçu de formation à l'égalité. Quels moyens permettraient de s'assurer qu'au moins 50 % des personnels de l'éducation nationale sont effectivement formés ?