La puissance publique, par le biais de la Caisse des dépôts, va acquérir 50,2 % d'Orpea. Quel sera le rôle concret de l'État dans le pilotage du groupe ? Quels mécanismes de contrôle des dépenses avez-vous prévus ? Quels seront les prélèvements obligatoires dont le groupe devra s'acquitter ?
M. Lombard, lors de votre interview en avril dernier dans le magazine l'Express, vous faisiez la promotion du financement de la cinquième branche par capitalisation. Or, n'en déplaise à la majorité, les débats sur la réforme des retraites ne sont toujours pas achevés. Dans ce contexte, ne voyez-vous pas de difficulté, voire de conflit, à ce qu'un géant de l'investissement à long terme allié à des assureurs mutualistes mette la main sur le numéro un du secteur lucratif et ambitionne de mettre en place un financement de la dépense par le privé ?