L'anglicisme est effectivement un vieux débat. Il conviendrait de trouver des expressions françaises, qui parlent à tout le monde dans un monde économique qui malheureusement parle en grande partie anglais.
Sur la compétitivité, je continue de penser que nos entreprises se porteraient mieux si elles étaient plus compétitives. Cette compétitivité passe aussi par la baisse des impôts de production. Nous ne souhaitons pas les baisser de la même manière ou diminuer les mêmes, mais nous considérons que cette baisse va dans le bon sens, y compris pour notre commerce extérieur.
Sur les hommes et les femmes, bien évidemment, quand on parle de nos exportations, il n'est de richesses que d'hommes.
Enfin, s'agissant du repli sur soi, je persiste à penser que le patriotisme économique, qu'une forme de protectionnisme intelligent est tout à fait compatible avec une volonté exportatrice et avec une balance exportatrice positive. Au-delà de la Suisse, nous pourrions citer d'autres exemples de pays qui protègent raisonnablement leur marché intérieur, tout en étant des champions de l'exportation. L'IRA américaine assure du protectionnisme, sans que le pays ait abandonné l'idée de continuer à exporter des produits américains. Je vous remercie.