Je vous remercie pour cette présentation aussi exhaustive que synthétique. L'ensemble de la mission économique a, en 2022, entamé à la fois une sortie de crise, celle du Covid, et une entrée dans une autre, celle de l'Ukraine, ce qui a complexifié le retour à la normale budgétaire. Je pense notamment au programme 134. Monsieur le ministre, les nombreux reports de crédits sur 2023 vont-ils trouver à être exécutés, renouant avec le principe d'annualité budgétaire auquel les députés démocrates sont très attachés ? Vous nous avez parlé de 300 millions d'euros déjà depuis le début de l'année pour 3 000 entreprises. J'exclus bien évidemment de cette remarque les crédits que nous avons votés pour le rachat de 100 % d'EDF, et je salue à cette occasion l'action résolue de l'État à la hauteur des enjeux de souveraineté énergétique et de nos engagements environnementaux.
Par ailleurs, l'année 2022 a été marquée par la forte augmentation des subventions versées à La Poste, qui atteignaient au total 751 millions d'euros. Le déficit de La Poste se creuse et l'État se doit d'intervenir pour préserver les missions essentielles qu'elle assure. Néanmoins, la question de l'équilibre financier de La Poste se pose à moyen et à long terme. Comment l'État compte-t-il soutenir La Poste dans son développement en visant sans doute une rationalisation à moyen terme de ces subventions ? Je vous remercie.