Nous partageons pleinement la volonté de développer la concurrence dans les territoires d'outre-mer et d'éviter les phénomènes de concentration, qui conduisent nécessairement à des surcoûts. En la matière, le nécessaire est fait, même si nous pouvons toujours faire davantage. D'abord, nous disposons, en matière de transparence des marges, d'une analyse ciblée et ponctuelle, aussi approfondie que possible, effectuée par l'observatoire des prix et des marges. Nous pouvons lui demander d'accélérer son travail et d'aller encore plus loin : je prends note de votre remarque et nous ferons le nécessaire pour que ces analyses soient plus approfondies.
Nous avons, par ailleurs, donné des instructions très claires à la DGCCRF pour qu'elle exerce une vigilance accrue à l'endroit de toutes les pratiques anticoncurrentielles. Ce rôle est aussi celui de l'Autorité de la concurrence qui, depuis 2008, c'est-à-dire depuis quinze ans, a pris soixante-huit décisions de contrôle des concentrations en outre-mer, ce qui est important.
Enfin, je rappelle que le seuil applicable pour le contrôle des concentrations a été abaissé en outre-mer, où il est désormais de 5 millions d'euros, contre 15 millions dans l'Hexagone. Je partage la volonté de développer la concurrence, car c'est ce qui fait baisser les prix. Beaucoup de choses ont déjà été faites et nous sommes évidemment ouverts à toutes les améliorations et à tous les renforcements possibles.