Le problème de la vie chère outre-mer est structurel et conditionné principalement par deux facteurs : la formation des prix, dont nous parlons beaucoup dans le cadre de cette commission d'enquête, et les revenus et les prestations sociales, dont il est un peu moins souvent question – vous l'avez vous-même reconnu lors de votre audition récente devant la commission des finances, et aujourd'hui même quand vous avez déclaré que, si l'inflation est inférieure dans nos territoires par rapport à l'Hexagone, elle est subie par une population ayant des revenus nettement inférieurs. Mes questions porteront donc sur les revenus outre-mer.
La surrémunération sera-t-elle abordée lors du Ciom de lundi, et, si oui, dans quelle perspective ?
L'enjeu du niveau de revenu concerne également les personnes qui ne sont pas dans la fonction publique ou assimilées : les salaires et les allocations sont fondés sur le coût de la vie dans l'Hexagone. Avez-vous étudié la possibilité d'indexer les prestations sociales et le SMIC sur le coût de la vie outre-mer, c'est-à-dire de fixer leur niveau sur la base du coût de la vie dans chaque territoire d'outre-mer ?
Vous avez évoqué lundi, devant la commission des finances, la création de 6 400 emplois à La Réunion. De quels types de contrats s'agit-il, dans quels secteurs et pour quelle rémunération ? Où sont-ils situés ?
Disposez-vous d'une évaluation de l'impact des exonérations de cotisations – car c'est de cela qu'il s'agit, et non de charges, comme on le dit à chaque fois – sur la création d'emplois et sur la possibilité d'augmenter les salaires ?
Vous avez demandé une étude concernant l'octroi de mer, et il en sera question lors du Ciom. Comprend-elle un volet consacré à l'impact de l'octroi de mer sur les prix, ou s'agit-il uniquement d'un point d'ordre général sur la réforme de ce mécanisme fiscal ?
Quand La Réunion bénéficiera-t-elle du dispositif « Cadres avenir » ?