Vous avez souligné que jamais il n'y avait eu autant de visites ministérielles et du Président de la République dans les territoires ultramarins. C'est vrai. Jamais, cependant, la situation n'a été aussi difficile dans les territoires ultramarins. Les problèmes ne se résolvent pas. Il faut saluer les visites des plus hauts représentants de l'État mais les difficultés s'empilent.
Je déplore par ailleurs la suppression, dans le Livre bleu, de la « réfaction », c'est-à-dire l'abattement qui s'appliquait à l'impôt sur le revenu. Cela ne représentait pas grand-chose pour l'État. Ces millions d'euros qui restaient dans nos territoires étaient importants pour la consommation. Je rappelle que 60 % des foyers ultramarins ne sont pas imposables. On est venu, malgré tout, chercher quelques millions en supprimant la réfaction alors que la vie est plus chère.