Merci beaucoup, madame la directrice générale, pour votre propos liminaire, qui était très clair. Vous avez apporté quelques exemples assez parlants, presque pittoresques, des dysfonctionnements et bizarreries qui entourent l'octroi de mer, qui pèse beaucoup dans le coût de la vie en outre-mer. L'État, avez-vous indiqué, se taxe lui-même, par exemple à l'occasion de l'importation de matériels destinés aux douanes ou à la police nationale, ce qui est assez kafkaïen. Nous nous réjouissons que le Président de la République ait annoncé qu'il serait question de la problématique du coût de la vie en outre-mer, mais cela ne peut suffire à nous satisfaire dans la mesure où nous travaillons sur l'état des lieux et non la prospective. Les dysfonctionnements de l'octroi de mer étant connus de longue date, documentés et tous les ministres des outre-mer en ayant certainement eu connaissance, comment expliquez-vous que rien n'ait été entrepris pour corriger ces aberrations et a minima baisser le poids que fait peser l'octroi de mer sur le coût de la vie outre-mer ?