Le sujet du coût de la vie est bien documenté par l'Autorité de la concurrence, par la Commission européenne, par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ainsi que le rapport de la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (Ferdi) sur l'impact économique de l'octroi de mer, qui tous convergent, dans leurs constats, sur les causes que j'ai évoquées. La DGOM finance certaines des évaluations réalisées, à la demande du Parlement ou en raison du besoin d'explorer un sujet que nous souhaitons mieux comprendre ou sur lequel nous aimerions progresser. À ce jour, compte-tenu de l'existence de ces rapports, nous n'avons pas commandé un rapport spécifique sur le coût de la vie. Nous nous sommes focalisés sur des secteurs moins documentés. Une réflexion des inspections est en cours sur la défiscalisation. Nous avons évalué l'intérêt des prêts bonifiés pour les entreprises. Nous avons analysé l'aide au fret, pour savoir si celle-ci était efficace afin de combler les surcoûts. Les résultats d'une étude que nous avons lancée sur le bouclier qualité-prix, en vue de connaître son efficacité, seront connus en 2024.
Nous avons une équipe de sept personnes, sous la responsabilité de Nathalie Konaté, plus particulièrement dédiée aux questions d'économie, de fiscalité et de coût de la vie. Tout contribue cependant, comme je le soulignais, à améliorer le pouvoir d'achat et à agir sur le coût de la vie. Au sein de la sous-direction d'Isabelle Richard, tous les bureaux contribuent, au travers des politiques publiques que nous essayons de défendre ou d'adapter, à l'amélioration du pouvoir d'achat à travers les thématiques de ces politiques (logement, alimentation, agriculture, etc.).