Il est toujours intéressant de parler de La Guerre du Péloponnèse et des hoplites, un bel exemple de mobilisation citoyenne. Malheureusement Athènes perd, ce qui doit nous inciter à être encore plus vigilants.
Nous sommes convaincus de la nécessité d'impliquer le citoyen. Pour ce faire, il convient d'engager une réflexion sur l'amélioration de l'attractivité des réserves et de s'interroger sur les obligations à faire éventuellement peser sur certains fonctionnaires exerçant des fonctions régaliennes à s'engager dans les réserves. Sans réflexions de cette nature, il n'y aura pas de réserve performante, Des objectifs très ambitieux ayant été affichés, il faut embarquer le citoyen avec nous. Cela a toujours été le modèle de la République.
Vous connaissez aussi notre volonté d'impliquer le citoyen dans le cadre de la résilience. Vous avez vous-même évoqué nos discussions avec des collègues suédois au sujet de la notion de défense totale. Ils ont organisé le système sur ce qui existait encore il y a une dizaine d'années, mais ils ne cachent pas que la remise en route n'est pas aussi facile qu'ils l'imaginaient.
Nous voulons impliquer le citoyen, car n'aurons pas de système de défense solide s'il n'est pas convaincu de la nécessité d'y participer, au moyen, d'une part, de la stratégie nationale de résilience et, d'autre part, des réserves.
Concernant la partie ferroviaire, des interrogations sur les modes d'évacuation des blessés me sont remontées. Des outils existent, même si certains sont tombés en désuétude. Nous devons les remettre en route en regardant si les conditions actuelles nécessitent de les moderniser. La défense opérationnelle du territoire (DOT) et d'autres dispositifs peuvent être utiles à condition d'être toilettés pour tenir compte des circonstances nouvelles.