Nous devons faire face à de forts enjeux de protection du territoire et de la population, dans la perspective de la Coupe du monde de rugby, en septembre prochain, et des Jeux olympiques, l'année prochaine. Dans ce contexte, quel est votre retour d'expérience de l'exercice Orion en matière de lutte anti-drones ? Dans la guerre en Ukraine, le drone est une menace majeure pour les infrastructures et les populations.
L'injonction de la haute intensité pesant sur nos armées résulte du contexte de réarmement global que la guerre en Ukraine n'a fait qu'aggraver. Sur les champs de bataille, le drone est devenu une arme cruciale. De grande ou de petite manufacture, sa mobilité et sa discrétion font planer sur l'ennemi une menace permanente et la terreur parmi la population. L'exercice Orion a été l'occasion d'évaluer notre maîtrise des drones. Pourquoi chacune de nos armées dispose-t-elle d'un programme dédié alors que la DGA a lancé le programme Parade qui a vocation à empêcher toute attaque de drone lors des grands événements sportifs ? L'exercice Orion a-t-il permis d'évaluer nos forces ? Que nous apprend-il de l'opérabilité et de l'efficacité de nos dispositifs de lutte anti-drones ? Sommes-nous prêts à parer toutes les menaces de drones à échéance 2023, pour le début de la Coupe du monde de rugby ?