Avant d'être nommé chef d'état-major des armées, le général Burkhard évoquait déjà les prémices de cet exercice. Après la première phase de participation, nous abordons la phase de retour d'expérience et la vision du SGDSN et de l'EMA. Et nous avons décidé en réunion de Bureau, d'une mise en situation, le 28 juin prochain, de la commission de la défense, une sorte de stress test afin de définir son rôle si un tel scénario se produisait.
Merci pour vos retours transparents, y compris sur les lacunes du système. Comme le disait le chef d'état-major des armées, si vous nous aviez dit que tout est bien, que la France est parfaitement préparée, nous aurions pensé : soit ils nous mentent, soit le niveau d'ambition de l'exercice était insuffisant pour prévenir toutes les situations, y compris les pires, auxquelles on n'est nécessairement par pleinement préparé. Ce large retour est important pour nous, chers collègues, car n'oublions pas que nous sommes à la fois la commission des forces armées, donc, du capacitaire, de la loi de programmation militaire, et la commission de la défense nationale. Compte tenu des ambitions et de la dimension de notre pays, il importe d'engager cette réflexion pour être en mesure de produire des effets intégrés dans le nouveau contexte géopolitique mondial et face au développement massif des menaces hybrides.
Nous en venons aux orateurs de groupe.