Par ailleurs, je voudrais vous remercier pour les débats que vous avez menés tout au long de l'examen de la loi de programmation militaire (LPM), tant en commission qu'en séance publique. Les chiffres témoignent de l'ampleur du travail accompli : 90 heures de débat, 721 amendements discutés en commission, dont 229 adoptés ; 1791 amendements discutés en séance, dont 177 adoptés d'origine parlementaire. Au-delà des chiffres, nous pouvons nous féliciter de la qualité des débats, notamment sur la dissuasion nucléaire, notre modèle d'armée, l'équilibre entre volume et cohérence, entre technologie et rusticité ou la qualité de vie de nos militaires. Je tiens à saluer le travail du rapporteur, fin connaisseur de la chose militaire. Le travail préparatoire réalisé en amont durant plusieurs mois par les missions d'information et les cycles d'audition ont permis de bien préparer cette LPM.
Il reste à voter le texte et je forme le vœu que chacun adopte une attitude responsable. Après l'examen du texte par le Sénat, nous devrions le retrouver début juillet en commission mixte paritaire. Nous aurons encore du travail dans les années à venir pour approfondir ces sujets, les concrétiser au travers des projets de loi de finances et élargir la réflexion au-delà des enjeux purement capacitaires. Quatre commissions permanentes sur huit ont été mobilisées. Je les remercie, et tout particulièrement Mme Sabine Thillaye, rapporteure par délégation pour avis au nom de la commission des lois.