Oui. L'un des maîtres-mots face au changement climatique, qui est devenu une réalité, est l'adaptation. En matière climatique, quels que soient les efforts entrepris pour juguler la tendance au réchauffement, il est clair que le phénomène est d'ores et déjà présent et qu'il est nécessaire de s'y adapter, ce qui peut supposer des changements radicaux des modèles économiques.
Les États ou les territoires sont en effet inégalement touchés. Les Antilles, par exemple, sont désormais plus systématiquement frappées par des cyclones, qui dévastent les habitations et posent problème aux populations sur place. C'est précisément la raison d'être de la clause climat pour les pays les plus pauvres. C'est également pourquoi nous veillons à une différenciation des aides : d'où la transformation de l'APD, afin de tenir davantage compte de la situation climatique de chaque État. Il s'agit là d'une approche nouvelle.
Je profite de cette dernière intervention pour remercier la commission pour la qualité de ses questions et la sérénité de nos débats. Il n'en va pas toujours de même au sein des autres commissions aux travaux desquelles j'ai la chance de participer.