Dans un débat public qui a tendance à être assez gélatineux, je suis ravi qu'à l'instar d'Althusser, vous ayez « porté au sein du désordre empirique la rigueur inaltérable du concept ». Votre intervention a été très utile et très claire.
Les activités humaines sont une cause essentielle du réchauffement climatique mais celui-ci sévit inégalement dans le monde, ce qui suppose d'avoir une réflexion nuancée et différenciée. En outre, nous savons fort bien que nous ne parviendrons pas à atteindre les objectifs optimaux que nous nous sommes fixés et que nous devrons faire face aux conséquences plus ou moins importantes du réchauffement climatique. Ces deux observations vous paraissent-elles, notamment à la lumière des discussions qui se sont tenues lors du sommet de la semaine dernière, pouvoir et devoir être prises en compte ?