Nous aurons l'occasion de revenir sur l'implication du secteur privé dans le cadre de la discussion du projet de loi relatif à l'industrie verte. Jeudi prochain, avec l'eurodéputé Pascal Canfin, je présenterai les pistes auxquelles nous avons songé pour le financement de la transition climatique. Je suis convaincu que la mobilisation de l'épargne privée et le recours aux financements privés sont plus prometteurs que l'augmentation des impôts.
La clause climat vise précisément à réduire la vulnérabilité des pays les plus fragiles face aux agences de notation, même s'il n'est pas question d'« accuser le thermomètre » : ces agences évaluent simplement la solidité des finances publiques et de la dette, tant celles des pays en voie de développement que celles de la France, comme nous l'avons vu il y a quelques semaines.
Je rappelle que la taxation applicable au transport maritime qu'il est envisagé d'instaurer concerne les émissions de CO2 et non le fret. Dans ce dernier cas, elle serait à la fois injuste et inefficace.