Ce sommet de Paris, qui avait pour objectif de faire émerger des actions concrètes en faveur de la transition écologique, s'est terminé avec un bilan mitigé, même si l'on peut relever quelques points positifs comme le fait que les pays du Sud ont été force de propositions et que leur voix a porté, dans la continuité de l'agenda de Bridgetown, œuvre de la première ministre de la Barbade.
Pouvez-vous nous détailler la feuille de route des discussions, au sein de l'Organisation internationale maritime, relatives à la taxe sur le transport maritime, laquelle pourrait être réallouée à la lutte contre les changements climatiques ?
Quelles seront les ambitions de la France dans la perspective du prochain sommet africain de l'action pour le climat, qui sera soutenu par le président du Kenya, et des assemblées anuelles de la Banque mondiale et du FMI, qui porteront opportunément sur les dettes et les levées de fonds pour les pays les plus pauvres ?
Je profite de votre présence pour vous interroger sur un sujet connexe mais préoccupant. En France, 80 % des interruptions volontaires de grossesse (IVG) assistées médicalement sont effectuées grâce à des pilules abortives, lesquelles sont presque entièrement produites aux États-Unis. Nous sommes confrontés à une pénurie, peut-être due à la politique anti-IVG de certains États américains, qui font pression sur les laboratoires. Jusqu'à quand l'IVG en France dépendra-t-il de la bonne volonté d'États américains ? Une action de votre part est-elle envisagée pour ramener en France la production de pilules abortives ?