Le sommet pour un nouveau pacte financier mondial visait à poser les bases d'un système financier international renouvelé et à créer les conditions d'un choc de financement pour qu'aucun pays n'ait à choisir entre la réduction de la pauvreté, la lutte contre le dérèglement climatique et la préservation de la biodiversité.
Au nom du groupe Renaissance, je tenais à saluer vos efforts et ceux du président de la République, qui ont abouti à des engagements visant à réformer le système financier international, près de quatre-vingts ans après la création des institutions de Bretton Woods. L'ambition de ce sommet de Paris était claire : lancer une opération de solidarité financière envers les pays du Sud, afin de lutter contre le réchauffement climatique. L'objectif est en partie atteint avec l'engagement des pays les plus développés de mobiliser, sous la forme de DTS, 100 milliards de dollars pour aider les pays les plus vulnérables.
Un autre enjeu majeur est de permettre aux pays les plus pauvres d'obtenir des financements à faible coût. Dans ce cadre, la question de la dette est prégnante car elle est un fardeau trop lourd pour les pays extrêmement pauvres. La restructuration de leur dette publique n'apparaît pas toujours comme une solution miracle dans le contexte financier que nous connaissons mais la création d'une clause climat, insérée dans la dette des pays vulnérables à travers des prêts bancaires, est une solution d'avenir collant aux réalités de notre époque. Pouvez-vous revenir plus en détail sur cette clause climat, ses avantages et ses perspectives de déploiement dans les prochaines années ?