Je vous le dirai mieux après m'être entretenue avec Jean-Yves Le Drian, ce vendredi 16 juin. Sur le fond, nous souhaitons que le Liban procède sans plus tarder à l'élection d'un président et à la désignation d'un premier ministre de plein exercice pour mener à bien les réformes indispensables qui éviteront à ce pays de continuer à s'enfoncer.
Il faut pour cela donner une impulsion et la nomination d'un envoyé spécial du niveau de Jean-Yves Le Drian est utile. Je le remercie d'avoir accepté cette mission difficile. Il commence à consulter, des moyens seront mis sa disposition et il se rendra dans la région, sans doute à la fin de ce mois. Il me rendra compte ainsi, évidemment, qu'au président de la République. Cette mission se déroulera sur quelques semaines ou quelques mois, pas davantage. Nous souhaitons par cet effort, joint à d'autres, voir le Liban sortir de la difficulté dans laquelle il s'est mis tout seul et dans laquelle il s'enferre.