Le Roquefort ne saurait évidemment être fabriqué ailleurs que dans l'Aveyron… On verra ce qu'en dira le premier ministre d'Australie. Depuis les élections de l'année dernière, un nouveau gouvernement a été composé avec lequel les relations bilatérales sont très bonnes. Sans oublier l'épisode AUKUS, nous travaillons au développement de nos relations autour d'une feuille de route pour les années qui viennent. Nous sommes convaincus que la France trouverait un intérêt à la conclusion d'un accord commercial entre l'Union européenne et l'Australie, qu'il s'agisse de l'ouverture des marchés publics australiens, des équipements de transport, des cosmétiques, des vins mais aussi des terres rares et des métaux critiques dont l'Australie est plus richement dotée que nous.
Nous, Européens, avons réussi à conclure les négociations dans des termes qui nous conviennent avec le Chili et la Nouvelle-Zélande. Nous serons extrêmement vigilants à ce qu'il en soit de même avec l'Australie. Les négociations se poursuivent, en particulier sur les indications géographiques dont nos pays ont plus l'habitude que les pays anglo-saxons, qui s'intéressent aux marques, non aux terroirs. Nous veillerons à ce que l'accord, s'il devait être conclu, respecte la protection de nos indications géographiques. Nous joindrons ainsi l'utile à l'agréable : la défense de nos producteurs et l'agrément des consommateurs australiens.