Une autre crise internationale perdure, fait des victimes nombreuses, aggrave une situation humanitaire déjà délicate et entraîne des déplacements massifs de population. Je parle de la Birmanie où, loin du regard des médias et des diplomates, la junte militaire poursuit sa répression et sa prise en main du pays. Votre prédécesseur avait évidemment réagi après le coup d'État de février 2021 ; des sanctions avaient été prises et les entreprises françaises s'étaient retirées du pays. Hélas, ces mesures de la communauté internationale sont pour l'heure sans effet sur la junte, qui poursuit d'ailleurs ses achats d'armes et de matériel civil à double usage. De nouvelles initiatives diplomatiques ou une nouvelle batterie de sanctions sont-elles envisageables pour accentuer la pression internationale ?