Nous constatons le retour violent des agressions sur la scène internationale : violation des droits et des libertés fondamentales en Iran, violation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté ukrainiennes, violation du droit international par des dirigeants et leurs soutiens. Au cœur de tout cela, il y a l'Iran dont, il y a quelques jours, le président de la République a appelé le président à mettre immédiatement fin au soutien, par ses livraisons de drones, à la Russie dans la guerre que ce pays mène en Ukraine. L'Iran, qui ne respecte pas ses obligations relatives à l'enrichissement de l'uranium, a dévoilé au mois de mai son missile balistique hypersonique, fabriqué en violation de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU. La Russie soutient son allié et ces deux pays s'attachent à contourner les sanctions internationales. Sur le plan intérieur, on assiste depuis huit mois en Iran à des exécutions massives d'opposants et les manifestations se poursuivent. Les mollahs et le corps des gardiens de la révolution orchestrent tout cela. Je n'oublie pas nos quatre otages en Iran mais la France ne peut-elle renforcer ses sanctions à l'égard du corps des gardiens de la révolution ? Quels dispositifs pourraient être durcis ?
Par ailleurs, au cours du plus grand rendez-vous diplomatique de l'année, le sommet pour un nouveau pacte financier mondial, le président de la République aura la lourde tâche de rassembler des intérêts très divergents autour du financement multilatéral pour la transition écologique. Que peut-on attendre de ce sommet ? Quelle est la position de nos alliés européens ?