Au Kosovo, quatre municipalités ont fait parler d'elles, mais quatre seulement. Il faut aussi dire que les élections ont été boycottées par les électeurs serbes et, comme ils sont de loin les plus nombreux, les maires élus l'ont évidemment été avec un très faible pourcentage de voix. La contestation a dégénéré en incidents violents et la communauté internationale a appelé chacun à la raison. Lors de la réunion de la Communauté politique européenne à Chisinau, une réunion a rassemblé le président de la République, la présidente du Kosovo et le président serbe. Nous demandons la tenue de nouvelles élections, se déroulant cette fois dans des conditions normales, ce qui signifierait que l'ensemble du corps électoral y participe ; le boycott n'était sans doute pas la meilleure idée pour faire s'exprimer la démocratie.
Sur l'Albanie, nous connaissons la position de la Grèce, dont le ministre des affaires étrangères a interpellé son homologue albanais lors du dernier conseil « affaires étrangères » à Bruxelles, où les pays candidats à l'adhésion étaient présents. La réponse qui lui a été faite est qu'il s'agit d'un dossier purement juridique. Nous avons été un certain nombre à interroger nos amis albanais et nous serons attentifs au cheminement de ce dossier « purement juridique ».