Je l'ai dit, j'ai passé vingt ans dans l'administration, trois ans dans une entreprise et un peu moins de quatre ans en politique. Au soir du premier tour des élections législatives – car j'ai perdu au premier tour –, j'ai décidé de réfléchir à ce qui suivrait pour moi. La perspective de la CRE me donne l'occasion de servir mon pays autrement, ce qui signifie assumer pleinement et clairement la fin de cette page politique. Je démissionnerai donc de mon poste de conseillère régionale et de ma fonction de présidente du conseil national de Territoires de progrès, et je ne serai plus dans une position où je porterai un projet politique.
Pour moi, les questions d'énergie sont essentielles. Je pense que le pays est confronté à des enjeux énergétiques majeurs et je pense pouvoir servir mon pays utilement et efficacement à ce poste. Mon expérience généraliste, mon expérience administrative, mon expérience de conseillère maître à la Cour des comptes, mon expérience à l'Agence du médicament et mon expérience des questions d'énergie acquise durant la période précédente peuvent être mises au service d'un régulateur et d'une autorité administrative indépendante. Je ne méconnais pas le changement de fonction et de posture que cela implique. J'y suis prête et je vous le dis très clairement et très simplement.