Il s'agit d'une exigence minimale qu'il faut préciser et conforter si nous voulons que ces dispositifs soient pleinement responsables. Il arrive en effet qu'il y ait dans les investissements de ces fonds un peu de tout, ou des choses qui sont passées sous silence.
Nous entamerons prochainement l'examen d'un projet de loi relatif à l'industrie verte qui a de grandes ambitions, au moins sur le papier, en matière de labellisation verte de dispositifs pour mobiliser l'épargne privée. Si on veut que cet argent soit vraiment utile et dirigé vers des entreprises qui ne nuisent pas à l'environnement, il faut non pas se contenter des règles existantes, mais préciser leur champ d'application et les exigences de transparence et de contrôle.
C'est non seulement un devoir à l'égard de ceux qui placent leur argent, mais aussi une nécessité si on veut s'assurer que cet argent est bien utilisé à ce pour quoi il est censé servir.