Ce qui est très grave, c'est que ces superprofits alimentent l'augmentation des prix. Nous avons montré, avec l'Institut La Boétie, dans une note excellente – je peux le dire, ce n'est pas moi qui l'ai écrite – que plus de la moitié de la hausse des prix alimentaires était liée aux profits des grandes industries agroalimentaires. C'est tellement vrai que Bruno Le Maire lui-même a dû le reconnaître. Le FMI admet, lui aussi, que les superprofits alimentent l'inflation et qu'il y a bien une boucle prix-profits. Il est donc essentiel, tant pour les consommateurs que pour les salariés, de s'attaquer à ces superprofits qui nourrissent l'inflation.