Pourquoi insistons-nous autant sur la question des superprofits ? La première raison est que l'ANI prévoit la prise en compte des résultats exceptionnels, et non celle de l'augmentation exceptionnelle des résultats. La deuxième raison est que vous refusez depuis un an de les prendre en compte et de les taxer, d'une façon ou d'une autre. La troisième est que vous refusez également qu'ils bénéficient aux salariés. C'est ce qui est en train de se passer ; nous le voyons pendant ce débat.
Le résultat, c'est que les superprofits nourrissent les actionnaires. Vous refusez tout mécanisme de redistribution, soit vers l'État, par le biais de la taxation, soit vers les salariés, par le biais d'une définition des superprofits qui permette un réel partage avec les salariés.