Merci, madame la secrétaire d'État, pour votre disponibilité.
Je m'associe à l'hommage qui a été rendu au sapeur-pompier décédé. Je tiens à souligner la solidarité de toute la chaîne de secours et de tous les territoires, même ceux qui ne sont pas directement concernés. Dans mon département, l'Aisne, pas moins de trente hommes et femmes, majoritairement bénévoles, ont accompli des missions de remplacement de gardes dans les casernes, de défense des points sensibles et de surveillance de l'extinction des fumerolles. Un officier d'encadrement est également intervenu dans le secteur des monts d'Arrée. Toutes et tous doivent être salués pour leur engagement. L'Aisne est une fois encore solidaire, et j'en suis fier.
Alors que deux associations d'élus locaux nous rappellent que la forêt doit être placée sous la protection de la nation, l'État envisage de réduire encore les effectifs de l'ONF. Allez-vous revenir sur les baisses prévues ? J'ai entendu toutes vos bonnes intentions, mais l'équation budgétaire semble difficile à résoudre : lors de la discussion du projet de loi de finances rectificative, il a été beaucoup question de réduire le déficit et la dette, mais pas de toucher aux impôts. En tout cas, je vous souhaite bon courage.
Quelle est votre position quant à la création d'un ministère à part entière de la sécurité civile ?