Je vous remercie, madame la députée, de votre question qui met en lumière deux exigences : d'abord, bien accueillir l'ensemble des visiteurs et des athlètes à Paris, pour réussir ces Jeux olympiques et paralympiques ; ensuite, permettre que toutes les personnes en situation de handicap aient un accès plein et entier à l'ensemble de leurs droits.
Or l'accessibilité est bien entendu l'enjeu majeur auquel nous sommes confrontés à cet égard. Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 sont une formidable opportunité pour progresser et travailler à l'amélioration de l'existant – qui est assez en retard dans notre pays, il faut bien le reconnaître. Ils doivent être un catalyseur de la mise en accessibilité des espaces publics, des services publics et des services numériques, qui sont aussi un enjeu important.
L'autre catalyseur est la Conférence nationale du handicap, au cours de laquelle le Président de la République a fait de l'accessibilité une priorité. Il a ainsi engagé l'État à hauteur de 1,5 milliard d'euros pour les cinq ans à venir, au travers notamment d'un fonds d'accessibilité pour les établissements recevant du public de cinquième catégorie. Nous travaillons à la structuration des modalités pratiques d'accès à ce fonds, qui doivent être simples. Nous travaillons également, avec Amélie Oudéa-Castéra et Olivia Grégoire, à la sensibilisation des acteurs du tourisme, des artisans et des commerçants, afin qu'eux aussi fassent de la mise en accessibilité une priorité ; ce fonds les y aidera.
Je voudrais souligner, pour conclure, que cette dynamique doit entraîner le pays entier. Il est en effet inadmissible qu'au XXI