Je rappelle également que la puissance publique a le devoir de proposer un accompagnement social et professionnel – j'insiste sur ce dernier point, car seuls 43 % des allocataires du RSA bénéficient d'un accompagnement professionnel.
Enfin, le contrat d'engagement réciproque n'est pas de notre invention, mais de celle de Michel Rocard. Dans ce cadre peuvent être proposées aux allocataires des activités adaptées visant à l'insertion et à la formation, afin de permettre leur retour à l'emploi. Lorsque l'allocataire ne tient pas ses engagements, il s'expose effectivement à des sanctions pouvant aller jusqu'à la suspension de l'allocation.
Monsieur le député, vous dites avoir rencontré des travailleurs sociaux et des allocataires du RSA. Eh bien, je plains les Aveyronnais qui vous écoutent !