Jamais, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale et l'ordonnance d'août 1944 interdisant la concentration des organes de presse, nous n'avons assisté à une stratégie aussi agressive de mise sous tutelle idéologique de notre paysage médiatique. Cette situation quasiment inédite pose clairement la question de l'indépendance des titres de presse vis-à-vis du pouvoir économique et de la concentration du capital dans les mains d'un seul homme mais aussi du rôle que doit jouer l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) pour garantir la pluralité des opinions.