Vous avez rappelé que l'éducation nationale avait pour mission de transmettre non seulement des savoir-faire, mais aussi des savoir-vivre : respect de l'autre et des différences, lutte contre l'intolérance et contre le racisme… Quelle est votre position concernant certaines dérives du wokisme en matière de censure, de cancel culture, de réécriture ou de relecture de l'histoire à l'aune de critères actuels ? Je pense aux attaques abracadabrantes contre Colbert ou Voltaire. Quel rôle l'éducation peut-elle jouer dans leur prévention ? Ma question s'adresse non seulement au ministre, mais aussi à l'agrégé d'histoire.