Je me méfie un peu de ce qui est « censé être » selon vous.
Selon l'Insee, on l'a dit, 30 % du montant des primes Macron se sont substitués à des hausses de salaires. M. Dussopt nous a dit de ne pas nous inquiéter, car la loi est censée faire en sorte que cela ne se produise pas.
On vous a néanmoins demandé ce que vous comptiez faire. À quoi M. Lefèvre a répondu que, de toute façon, le gain de pouvoir d'achat pour les Français était de 680 euros, admettant ainsi que vous ne ferez rien pour empêcher que 30 % des primes Macron ne remplacent des hausses de salaires. Que répondez-vous ? C'est « censé » ne pas se produire !
Pour commencer, monsieur le rapporteur, monsieur le ministre, nous aimerions que vous nous disiez si vous êtes d'accord avec ce député de votre majorité qui estime que ce n'est pas grave parce que c'est « censé » ne pas se produire. On ne peut pas se contenter de cette réponse !
Votez pour cet amendement et cela arrangera beaucoup de choses. C'est déjà une injustice pour ces femmes – qui sont souvent soit jeunes, soit seniors – d'exercer les métiers les plus précaires, les métiers de première ligne – assistantes d'éducation, ouvrières dans les usines, aides ménagères… –, et de mener la vie qu'elles mènent du fait de l'inflation. On ne se contentera donc pas du mot : « censé ».
Puisqu'on a tous envie que les choses changent, ne vous contentez pas des propos du rapporteur, et votez l'amendement !