L'effort fait par notre pays en matière de défense est justifié et doit être poursuivi. L'un d'entre vous a rappelé que dans les années 1990, quelqu'un avait dit : « Il faut toucher les dividendes de la paix ». Malheureusement, nous n'en sommes plus là. Nous faisons face à un contexte géostratégique de plus en plus conflictuel. Si le terrorisme était la priorité de la LPM 2019-2025, on est maintenant bien plus préoccupé par le retour des puissances. La poursuite de l'effort fera l'objet de la prochaine LPM annoncée par le Président.
J'espère que vous êtes convaincus que la DGA est à la hauteur des enjeux qui sont les siens pour fournir aux armées, dans un champ de plus en plus vaste, les matériels et les systèmes qui leur sont nécessaires. Je suis assez satisfait du travail de la DGA, même s'il faut l'améliorer en permanence. Notre taux d'intervention de 7 à 8 % me paraît honorable comparé à d'autres. Pendant ces cinq dernières années, nous avons consolidé notre relation aussi étroite que possible avec les armées et l'industrie, puisque l'écosystème de l'armement est un triangle dont les trois côtés sont la DGA, les armées et l'industrie.