Nous serons obligés de tenir compte des ressources budgétaires disponibles. L'un des intérêts économiques de la coopération, c'est le partage des coûts non récurrents. Le coût de développement de l'avion de combat du futur, dans sa phase de démonstration, s'élève déjà à 7 milliards d'euros. Nous le partageons à trois et payons, pour notre part, 2,5 milliards d'euros. S'il faut le faire seuls, nous ne ferons pas la même chose avec ces 2,5 milliards d'euros. Un programme en coopération est plus cher qu'un programme national, mais pas au point d'être sans intérêt économique.