Vous avez repris l'expression d'économie de guerre, utilisée par le Président de la République, pour valider notre capacité à soutenir un effort de guerre dans la durée. Je ne crois pas que nous soyons en guerre. Nous devons soutenir notre défense nationale, comme le prévoit notre LPM, qui avait un peu anticipé, même si la donne a changé.
Face à cette donne d'une guerre de haute intensité à nos portes, quelles sont vos recommandations et vos attentes ? La marche de 3 milliards d'euros dans le PLF pour 2023 annoncée par la ministre Sébastien Lecornu vous paraît-elle suffisante ? Le budget recherche et innovation d'un milliard d'euros vous semble-t-il à la hauteur des nouveaux enjeux ?