C'est l'exemple de la prime Macron : elle a privé chaque salarié qui l'a touchée de 240 euros de hausse de salaire. Elle ne sert d'ailleurs qu'à ça car, pour le reste, c'est un échec : quelque 70 % des salariés ne l'ont pas touchée et ceux qui l'ont touchée ont perçu bien peu, en tout cas bien moins que les 6 000 euros du plafond relevé à grand renfort de démagogie, l'été dernier, par la minorité présidentielle.
Et vous voulez persister dans cette voie… Autrement dit, vous voulez inviter les salariés à se serrer la ceinture pour espérer percevoir une petite partie du bénéfice que leur travail gratuit aura constitué – mais après, bien sûr, que les actionnaires se seront servis du plus gros morceau.