Monsieur le Délégué général, la vision gaullienne de l'Europe des projets, pays par pays, montre ses limites dans notre collaboration avec l'Allemagne. Le MGCS prend du retard et force est de constater que nos partenaires allemands travaillent aussi sur leur propre projet de char, privilégiant leur intérêt national. Comment sortir de cet enlisement ? Existe-t-il des projets alternatifs ? Quelles solutions envisageons-nous ? Selon le PDG de Dassault Aviation lui-même, le projet de SCAF connaît aussi quelques problèmes. S'il est bon d'associer les moyens, les talents et les savoir-faire, les projets de coopération ne doivent pas être mus uniquement par la politique et l'idéologie mais se concrétiser. L'Allemagne joue-t-elle le jeu et y a-t-il un risque budgétaire de dépassement, voire de non réalisation de ces projets ?