Il vise également à systématiser la délivrance, aux victimes et auteurs d'infractions, d'informations relatives aux mesures de justice restaurative, à chaque fois que la procédure pénale s'y prête et que les faits sont reconnus. L'Institut français pour la justice restaurative déplore en effet l'absence d'information des personnes concernées. De même, lors de travaux sur les victimes du terrorisme, dans le cadre du Conseil de l'Europe, j'ai eu l'occasion de constater que, si elle est en pointe par rapport à d'autres législations européennes dans certains domaines, la législation française est en revanche très en retard s'agissant de l'information des victimes, en particulier au sujet de la justice restaurative. Nos voisins espagnols, notamment, sont beaucoup plus avancés que nous. C'est la raison pour laquelle notre groupe tient beaucoup à maintenir cet amendement. J'entends ce que dit M. le garde des sceaux, lorsqu'il explique que nous ne sommes pas prêts. Mais le passé m'a enseigné qu'il fallait parfois insister, sans quoi l'on peut toujours remettre à demain ce que l'on aurait pu faire aujourd'hui.