Après tout, quel besoin de seigneurs quand un criminel climatique comme Total n'a pas payé l'impôt sur les sociétés depuis plusieurs années, même lorsque ses bénéfices doublent en un an ? Quand ce même groupe, dont les profits atteignent le record de 18 milliards, fait aux Français étranglés par le prix de l'essence une aumône de 500 millions, soit 0,2 % de son chiffre d'affaires ? Quand les entreprises du CAC40, arrosées d'aides publiques sans conditions, réalisent 174 milliards de bénéfices et redistribuent 80 milliards à leurs actionnaires ,