Ajoutons à cette dérive budgétaire que la France émet 11 % de sa dette en titres indexés sur l'inflation : dans les années à venir, le montant des intérêts dépassera celui de vos mesures en faveur du pouvoir d'achat !
Cela dit, venons-en à ces mesures. La suppression de la contribution à l'audiovisuel public constitue un point positif ; malheureusement, le négatif revient au galop, car vous ne privatisez pas l'audiovisuel public. Nos compatriotes doivent comprendre ce que cela signifie : leurs impôts continueront de financer ce service, mais sous la forme d'une fraction de la TVA, dont il faudra bien compenser la perte en prenant ailleurs. Votre refus de baisser la TVA, en particulier sur les carburants, ne masquerait-il pas les futures recettes affectées à l'audiovisuel public ?