Je ne reviendrai pas sur la suppression de la contribution à l'audiovisuel public, à laquelle nous nous sommes farouchement opposés au nom de l'indépendance du secteur. Monsieur le ministre, il nous faut une réforme concertée, en vue de laquelle nous faisons des propositions que vous devez écouter ; il n'y avait aucune urgence à cette suppression.
Enfin, j'aborde le dernier point qui justifierait à lui seul notre vote contre ce projet de loi de finances rectificative : le dogmatisme dont vous faites preuve en refusant de mettre à contribution des entreprises qui, parce qu'il y a de l'inflation et uniquement pour cette raison, font des profits extraordinaires.