Permettez-moi deux mots sur la CJIP car, lorsque je négocie le budget, la première chose que je mets en avant, c'est ce que les CJIP et l'Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc) ont rapporté au budget de l'État – preuve que la justice, ce n'est pas seulement des coûts.
Je suis pour ma part tout à fait favorable à la CJIP, lorsque vous êtes, monsieur Bernalicis, partisan des condamnations, qui mettent en exergue la culpabilité, a fortiori s'il s'agit d'une personne morale et qu'en plus, elle gagne de l'argent.