Grâce à une association qui s'appelait alors MARS 95, intervenant dans ma circonscription, j'ai pu constater qu'elles favorisaient la réflexion individuelle des mineurs et qu'elles participaient d'une démarche particulièrement pédagogique. Des mineurs qui avaient allumé des feux près d'établissements scolaires avaient ainsi pu rencontrer des sapeurs-pompiers de la caserne de Sannois. Les échanges avaient été très intéressants et j'avais pu sentir qu'ils conduisaient les jeunes à une prise de conscience.
Les mesures de réparation sont évidemment un outil parmi d'autres, à n'utiliser – le garde des sceaux à raison – que lorsque les conditions le permettent ; il ne s'agit pas de les imposer. Mais il faut y recourir dès que possible, car elles ont une vertu pédagogique et réparatrice pour les mineurs. Il est donc intéressant qu'elles figurent dans la palette d'outils à disposition du juge.