La remise en liberté ne signifie pas, en l'espèce, la fin de l'enquête. Celle-ci se poursuit. C'est une modalité, celle de la détention provisoire, qui disparaît. La question est : que faire de la personne pendant la poursuite de l'enquête ? La possibilité de la remettre en détention provisoire a donné lieu à un vrai débat doctrinal. La jurisprudence est allée parfois dans un sens, parfois dans l'autre. Il y a donc une vraie question : il ne s'agit pas d'acter simplement que la personne est en liberté. Pour ma part, je ne suis pas favorable à ce qu'il y ait une nouvelle détention provisoire simplement parce que la précédente aurait été annulée. Un débat est nécessaire ; cela ne peut pas fonctionner ainsi.