Les quelques lignes de cet alinéa visent à réduire à néant l'utilité du code de procédure pénale et même l'État de droit. Un placement en détention provisoire est jugé irrégulier en raison d'un vice de procédure : on assigne à résidence la personne concernée, sous surveillance électronique ! Je rappelle que la privation de liberté constitue une mesure d'une extrême gravité, et qu'en pareil cas le code de procédure pénale prévoit la possibilité d'un contrôle judiciaire. Ouvrons cette porte : demain, n'importe quelle irrégularité touchant la procédure pénale sera couverte par de telles dispositions, si bien qu'il n'y aura plus besoin de code – nous serons soumis au règne de l'arbitraire.